Alex Drolet-Dostaler en finale provinciale de Ma thèse en 180 secondes
Alex Drolet-Dostaler, doctorante en psychologie clinique au campus de Gatineau, et championne du concours Ma thèse en 180 secondes (MT180) à l’UQO, se prépare pour la grande finale provinciale du 11 mai, à Montréal.
Elle s’attend à une compétition intense à la finale provinciale, qui se déroulera dans le cadre du congrès 2016 de l’Association francophone pour le savoir (ACFAS), à l’Université du Québec à Montréal (UQAM).
«Je vais être contre les gagnants des autres universités et la compétition sera encore plus féroce. Ce sera tout aussi excitant. »
Quant à savoir si elle peaufinera sa présentation, Alex Drolet-Dostaler estime qu’elle ne la changera pas. « La présentation a été gagnante à l’UQO. Je suis confiante. Je pense que c’est une bonne présentation qui a suscité l’intérêt de plusieurs personnes. »
La compétition MT180 de l’UQO s’est tenue le 31 mars dernier, dans le cadre de la Semaine de la recherche à l’UQO. Cette année, huit étudiantes et deux étudiants s’affrontaient lors du concours organisé par l’équipe du Décanat de la recherche. Les participants avaient 180 secondes pour présenter leur projet de recherche devant un auditoire et un jury. Un seul élément visuel électronique, non animé, projeté sur grand écran était permis.
Alex Drolet-Dostaler, dont le projet de recherche s’intitule L’urgence en psychiatrie : redonner le pouvoir à l’usager, a été proclamée gagnante par le jury. Ses recherches se penchent sur les méthodes pour anticiper les situations de crise. Elle prône entre autres la mise sur pied d’un ‘plan de crise conjoint’ utilisé en santé mentale, un plan qui permet aux responsables de soins psychiatriques de mieux répondre aux besoins d’une personne en détresse. « Peut-être que si l’on savait comment la personne aimerait qu’on intervienne auprès d’elle, on pourrait éviter de prendre des mesures sans son consentement », a expliqué la doctorante.
Alex Drolet-Dostaler était ravie et soulagée après avoir appris qu’elle remportait ce concours qui exige beaucoup de préparation. « C’est beaucoup de stress. C’est extrêmement difficile. Si j’avais compté le nombre de révisions que j’ai fait à mon texte depuis le début, je perdrais le compte. J’ai beaucoup retravaillé. J’ai aussi pris des conseils des gens qui m’entourent et qui ne sont pas en psychologie pour avoir un regard de personnes qui ne sont pas dans mon domaine pour s’assurer que c’était suffisamment vulgariser. »
Les gagnantes au 1er et 2e cycle sont respectivement Sophie Tanguay, au baccalauréat en psychologie au campus de Gatineau, et Myriam Clément, à la maîtrise en sciences infirmières au campus de Saint-Jérôme. Elles reçoivent 500 $ chacune.
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