Trois professeurs de l’ISFORT reçoivent 500 000 $ pour leurs recherches
Le professeur de l’UQO, Yann Surget-Groba, et deux collègues de l’Institut des sciences de la forêt tempérée (ISFORT), Angélique Dupuch et David Rivest, ont reçu le 15 avril 2016, une somme totalisant 499 933 $ du fédéral et de Québec pour des travaux de recherche sur l'impact de l'activité humaine sur les érablières.
Les chercheurs obtiennent 199 974 $ de la Fondation canadienne pour l'innovation (FCI), et 199 974 $ du ministère de l'Économie, de la Science et de l'Innovation du Québec pour ce projet. Le reste de la subvention provient de contributions en natures des différents fournisseurs. C’est lors d’une conférence de presse qui s'est déroulée à l’Université Carleton que la FCI a dévoilé la liste de projets de recherche qui reçoivent un appui financier. Au total, la FCI distribue 20 millions $ à 33 universités partout au Canada.
La FCI appuie le projet de recherche des trois professeurs de l’ISFORT intitulé La biodiversité des érablières: comprendre l'impact des perturbations humaines pour en assurer la pérennité.
Yann Surget-Groba est très heureux, car ce financement est destiné spécifiquement aux infrastructures. « Ça nous permettra notamment de compléter l’équipement du laboratoire de l’ISFORT, en particulier ça va permettre d’équiper un laboratoire de génétique. C’est une bonne nouvelle, bien sûr. »
Le professeur Surget-Groba souligne que la forêt tempérée se trouve dans l’une des régions la plus peuplée du Canada. « Il y a donc un impact qui est très, très fort sur cette forêt, mais c’est très peu étudié. Les forêts boréales sont beaucoup plus étudiées que les forêts tempérées, alors que c’est justement là où les gens vont et ou les gens vivent. »
L’équipe de l’ISFORT examinera l’impact de l’activité humaine sur la biodiversité des érablières, que ce soit les coupes forestières, l’agriculture ou le récréo-tourisme. « Il y a beaucoup d’intérêt pour ce genre de recherche, notamment des compagnies forestières. Il y a plusieurs compagnies qui ont des certifications pour les obtenir elles doivent prendre en compte l’impact environnemental de leurs activités. Donc, si on peut mesurer quel est cet impact, ça aide les compagnies à adapter leurs techniques pour répondre à leurs objectifs environnementaux. »
La bourse attribuée aux chercheurs de l’UQO provient du Fonds des leaders
John-R.-Evans de la FCI. Ce fonds permet notamment aux établissements d’acquérir l’infrastructure nécessaire pour que leurs meilleurs chercheurs puissent entreprendre des recherches d’avant-garde.
Nous aurons plus de détails sur ce projet dans l’édition du Savoir du mois d’avril. Vous pouvez également lire le communiqué de la Fondation canadienne de l’innovation, qui comprend la liste des projets de recheches financés.
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Photo, de gauche à droite : Les professeurs David Rivest, Yann Surget-Groba et Angélique Dupuch, de l'ISFORT.