Chaire Senghor de la Francophonie de l'UQO
Équipe
Titulaire
|
|
Jean-François Simard, docteur en sociologie
|
![]() |
Le titulaire de la Chaire est le professeur Jean-François Simard, chercheur régulier au Centre de recherche sur les innovations sociales (CRISES). Il détient un doctorat en sociologie de l’Université Laval. Il s'intéresse à la question de l'innovation sociale dès lors qu'elle prend le visage de la politique publique, de la pensée politique et de la gouvernance du développement. Avant d’embrasser la carrière universitaire, Jean-François Simard a œuvré dans le domaine de la politique active, notamment à titre de député à l’Assemblée nationale du Québec (1998-2003). En outre, il a été membre du Bureau international de l’Assemblée des Parlementaires de la Francophonie (APF) et a par la suite assumé la charge de ministre délégué à l’Environnement et à l’Eau. Jean-François Simard a été membre du conseil d’administration de l’Office franco-québécois de la jeunesse. Il a dirigé plusieurs délégations officielles du gouvernement du Québec au sein de différentes institutions interministérielles de la Francophonie dont la CONFEMEN et la CONFEJES. Il a été membre du conseil d’administration du Centre d’étude et de coopération internationale (CECI) et du conseil d’administration de l’UQO. Il est Commandeur de l’Ordre de la Pléiade.
|
|
Les membres de la Chaire Senghor de l’UQO
|
|
Yao Assogba, docteur en administration scolaire
|
![]() |
Yao Assogba a fait ses études universitaires en sociologie et en sciences de l'éducation à l'Université Laval où il a obtenu son Ph.D. Il est professeur titulaire au Département de travail social de l'UQO. Ses domaines de spécialisation et d'expertise sont l'insertion socio-professionnelle et la migration des jeunes, le développement communautaire en Afrique et au Québec, le développement international ainsi que la méthodologie de la recherche en sciences sociales. Il est chercheur régulier à l’Alliance de recherche université-communauté Innovation sociale et développement des communautés (ARUC-ISDC), membre de l'Observatoire Jeunes et société et du Centre d'étude et de recherche en intervention sociale (CÉRIS). Il est également chercheur associé à la Chaire de recherche du Canada en développement des collectivités (CRDC) à l'UQO. Il a publié des ouvrages sur l'insertion des jeunes au Québec, le développement des communautés locales en Afrique, l'épistémologie en sociologie et sur l'oeuvre du sociologue camerounais Jean-Marc Éla et l'oeuvre du sociologue français Raymond Boudon.
|
|
Michel Filion, docteur en histoire
|
![]() |
Michel Filion (Ph. D. Histoire, Université Laval) enseigne l’histoire du Québec et du Canada, ainsi que la communication de masse, tout en étant directeur du Module des sciences sociales. Il a été auparavant professeur au Département de communication à l’Université d’Ottawa et archiviste à la Division des archives gouvernementales des Archives nationales du Canada. Ses principaux champs d’intérêts se situent dans le domaine de l’histoire socio-culturelle au Canada et au Québec, en particulier la question de l’émergence et de l’éclosion de l’identité collective au moyen des médias de masse depuis le début du 20e siècle. À ce sujet, il a publié, entre autres, «La radio: institution et organisation» dans Denise Lemieux (dir.) Traité de la culture, Québec, Presses de l’Université Laval/Éditions de l’IQRC, 2002, pp. 799-814; «La publicité américaine à la radio canadienne: le cas du réseau français de Radio-Canada, 1938-1958» dans Revue d’histoire de l’Amérique française, 1997, Vol. 51, No 1: 71-92; Chapitre 5 «Radio» dans Michael Dorland (dir.) The Cultural Industries in Canada: Problems, Policies and Prospects, Toronto, James Lorimer, 1996, pp. 118-141; «Broadcasting and Cultural Identity: The Canadian Experience since 1920» dans Media, Culture and Society (Londres), 1996, Vol. 18, No 3: 452-467; Radiodiffusion et société distincte. Des origines de la radio jusqu'à la Révolution tranquille au Québec, Montréal, Éditions du Méridien, 1994, 239 pages; CKCH, la voix française de l’Outaouais, Gatineau, Éditions Vents d’Ouest, 2008, 212 pages.
|
|
Abdoul Echraf Ouedraogo, docteur en développement régional
|
![]() |
Démographe de formation, Abdoul echraf Ouedraogo est titulaire d’un doctorat en développement régional soutenu en 2011, une maîtrise en démographie et un DESS obtenu à l’Institut d’Étude du développement économique et social de Paris I (IEDES). Monsieur Ouedraogo s’intéresse aux méthodologies de recherche et aux processus d’intégration et d’acculturation culturelle et linguistique des nouveaux arrivants au Canada. À titre de consultant, il a œuvré auprès de différentes organisations et collectivités territoriales au Québec comme parmi lesquels la CUCSON, le FRJCA, le service des communications de l’UQAR. Il a aussi travaillé plusieurs années à la ville de Québec, au sein du service de développement économique et ensuite, celui des relations internationales et immigration. En 2011, il a accompagné l’OIF pour l’organisation à Québec de son premier forum mondial de la langue française. À titre de chargé de programme, il avait la charge du volet académique et scientifique du Forum qui constituait l’épine dorsale de ce premier grand rendez-vous de la société-civile francophone et francophile des quatre coins du monde. Au niveau international, Monsieur Ouedraogo agit également à titre de consultant pour plusieurs organisations relevant du système des Nations-Unies et au sein d’organisations régionales africaines vouées au développement et à l’intégration sous régionale comme l’OMVS (Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal), le CILSS (Comité permanent Inter États de lutte contre la sécheresse au Sahel).
|
|
Ndiaga Loum, docteur en communication
|
![]() |
Ndiaga Loum est juriste, politologue, professeur de communication internationale au département de sciences sociales à l’Université du Québec en Outaouais (UQO). Il est l’auteur de deux ouvrages (Les Médias et l’État au Sénégal : l’impossible autonomie, L’Harmattan, 2003, Médias à l’école, Manuel de l’enseignant et Guide d’encadrement, écrit en collaboration avec Michel Sénécal, Panos, 2005), et de plusieurs autres publications portant sur des questions diverses : fracture numérique et solidarité Nord/Sud, médias, religion et pouvoir en Afrique, Droits de la personne et relations internationales, etc. En dehors de ses activités d’enseignement et de recherche, Ndiaga Loum est aussi expert en droit international humanitaire et à ce titre il a servi pendant deux ans au sein de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples comme adjoint du Rapporteur spécial sur les prisons et les conditions en Afrique.
|
|
Thibault Martin, docteur en sociologie
|
![]() |
Thibault Martin détient un doctorat de l’Université Laval en sociologie (2001) pour lequel il a obtenu le Prix d’Excellence de la Faculté des sciences sociales. Il est l’auteur de plusieurs articles et ouvrages sur les questions autochtones, notamment De la banquise au congélateur : mondialisation et culture au Nunavik (2003, UNESCO et Presses de l’Université Laval), primé par l'Association internationale des sociologues de langue française. Il a codirigé le premier ouvrage, Autochtonies. Vues de France et du Québec qui fait la synthèse sur les enjeux politiques, juridiques et théoriques de la question autochtone au sein de la francophonie, que ce soit en Afrique, Amérique du Sud, Québec ou Polynésie. Il s’intéresse aux stratégies développées par les communautés autochtones afin de s’insérer dans la modernité sans pour autant perdre leur identité et leurs valeurs. Après avoir enseigné la sociologie des questions autochtones à l’Université de Winnipeg, il est aujourd’hui professeur de sociologie et coordonnateur du programme de maîtrise en développement régional à l’UQO. Il est chercheur régulier à l’Alliance de recherche université-communauté Innovation sociale et développement des communautés (ARUC-ISDC).
|
|
Bernadette Kassi, docteure en littératures francophones
|
![]() |
Bernadette Kassi détient un doctorat en littératures francophones de l’Université Laval, un diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) en relations publiques (Option Rédactologie) de la même université et une maîtrise en lettres modernes de l’Université nationale de Côte d’Ivoire (Campus de Cocody). Auteure d’une thèse de doctorat sur les littératures francophones du Québec et de l’Afrique subsaharienne selon une approche socio-sémiotique comparée des Sujets du discours, elle a publié divers travaux sur la question (communications, articles et chapitres ou coordination d’ouvrages collectifs). En tant que membre du Centre international de documentation et d’échanges de la Francophonie (CIDEF, 1er août 1995, Université Laval) auquel est affiliée L’Agora francophone internationale (AFI), elle a rédigé et présenté le rapport des séances du premier Colloque international « Francophonie au pluriel » (Paris, mai 2001) de l’AFI. Professeure à l’UQO depuis 2003, Bernadette Kassi est aussi membre du Conseil international d’études francophones (CIEF). Ses travaux portent actuellement, d’une part, sur la critique au féminin des littératures francophones, la littérarité des textes romanesques et les résonnances du discours senghorien dans les discours contemporains et, d’autre part, sur la lisibilité et l’intelligibilité des textes utilitaires.
|
|
Feue Christiane Melançon, docteure en lettres françaises, réd. a.
|
![]() |
LE 30 MAI 2011, UNE GRANDE MILITANTE DE LA FRANCOPHONIE NOUS QUITTE.
Notre collègue Christiane Melançon quitte après une brève mais courageuse lutte contre le cancer. Son départ constitue une perte inconsolable. Elle laisse toutefois derrière elle un héritage remarquable sur le plan scientifique. Toute sa vie, elle fut une militante infatigable de l’avancement de la Francophonie universitaire. Elle fut en outre Présidente du Conseil International d’Études Francophones (CIEF). Notre équipe se souviendra également d’elle pour avoir participé de manière très active à la création de la Chaire Senghor de la Francophonie de l’UQO, comme en fait foi sa remarquable présentation, dans le cadre des allocutions d’ouverture de la Chaire Senghor, en présence de son Excellence Abdou Diouf. Merci Christiane! Nous nous souviendrons de toi!
|