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Historique de l'UQO - Exposition virtuelle

UQAH 1981-2002

Université du Québec à Hull

 

« Ayant en tête de créer une constituante du réseau de l’UQ à Hull, le CEUOQ essuie un refus en 1979. En attendant une réponse favorable, et dans le but d’apaiser probablement les tensions avec Rouyn, le conseil d’administration du CEUOQ offre une certaine autonomie à leurs collègues de l’Abitibi-Témiscamingue en mettant sur pied la Commission du Nord-Ouest. Cette autonomie fait probablement suite aux travaux du Comité d’étude sur les relations Hull-Rouyn qui avait été mis sur pied par le conseil d’administration de la CEUOQ et qui remit son rapport en août 1979. Le mariage entre Rouyn et Hull apparaissant de plus en plus houleux, le ministre de l’Éducation finit par demander l’avis du Conseil des universités. Celui-ci juge, à l’automne de 1980, que l’autonomie est prématurée pour le Centre de Hull. »

 

 

C'est finalement le 10 mars 1981 que le Conseil des ministres de l'Assemblée nationale crée enfinl'UQAH, l'Université du Québec à Hull. Que de chemins parcourus depuis les SUO, jadis voués à disparaître après l’octroi des diplômes aux derniers étudiants de l’École normale!

L’émission des lettres patentes de l'UQAH met ainsi un terme à l'union des deux régions et le nouveau Centre d’études universitaires en Abitibi-Témiscamingue (CEUAT) revendique à son tour l’autonomie. C’est le 19 octobre 1983 que le Conseil des ministres émet les lettres patentes tant attendues. Celles-ci font de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, l’UQAT, la dernière née des constituantes du réseau de l’UQ.

Croissance soutenue et développement rigoureux sont l’apanage des années qui suivent. L’UQAH diversifie l’offre et consolide ses actions en termes d’études avancées et de recherche et, au cours des années 1980, ajoute deux programmes d’études de deuxième cycle aux cinq qu’elle offre déjà et se distingue par sa maîtrise en relations industrielles, qui fait d’elle la première constituante de l’UQ à offrir une telle formation.

Elle adhère au programme de doctorat en éducation offert en réseau par l’UQ et se démarque en lançant un programme de baccalauréat en informatique. Elle devient ainsi la seule université francophone à offrir une telle formation dans la région.

 

En juin 1981, l'UQAH c'est :

  • 44 programmes, dont 39 au premier cycle et 5 au deuxième cycle
  • 3 320 étudiants
  • 72 professeurs
  • un budget annuel de 8,3 millions (contre 1,5 millions en 1972)

 

Les années 1990 voient la création d’un baccalauréat en arts et design caractérisé par l’originalité de ses cheminements en arts visuels et en design graphique. Ce programme, agrémenté d’une formation en bande dessinée, fait de l’UQAH la seule université au Québec à l’offrir. Un certificat en archivistique voit également le jour, de même qu’une maîtrise en travail social.

 

En juin 1990, l'UQAH c'est :

  • 59 programmes, dont 51 au premier cycle, 7 au deuxième cycle et 1 au troisième cycle
  • 5798 étudiants
  • 130 professeurs et 165 personnes chargées de cours
  • un budget annuel de 24,4 millions de dollars

 

Cette période, marquée par des contraintes budgétaires de plus en plus sévères, est cependant adoucie par l’accélération du rythme de développement de la recherche, notamment en intervention sociale, en informatique et en développement des collectivités.  

Enfin, deux recteurs succéderont à monsieur Messier, soit messieurs Jacques Plamondon et Francis R. Whyte.