Quatre personnes honorées au Grand rendez-vous de l’UQO
C’est en mode hybride que l’Université du Québec en Outaouais a choisi d’honorer les quatre lauréates et lauréats de son traditionnel Grand rendez-vous.
Dans une formule revisitée, ces personnes d’exception ont reçu leur prix de la rectrice de l’UQO, Murielle Laberge. Auparavant, tour à tour les récipiendaires se sont entretenus en direct avec l’animateur de la soirée, le directeur des communications et du recrutement de l’UQO, Gilles Mailloux.
Plus de 80 personnes, diplômées, les donatrices à la Fondation de l'UQO, partenaires et membres de la communauté universitaire de l’Outaouais et des Laurentides, ont suivi l’évènement sur le Web, le jeudi 27 mai 2021, à 19h.
La pandémie de la COVID-19 a forcé l’annulation de plusieurs évènements en présentiel depuis plus d’un an. L’édition 2020 du Grand rendez-vous avait d’ailleurs dû se tenir entièrement en mode virtuel. Madame Laberge s’est dite heureuse que l’allègement récent des consignes permettent un contact plus personnalisé cette année avec les récipiendaires des distinctions honorifiques, tout en respectant les mesures socio-sanitaires.
« Il était important pour nous de pouvoir accueillir en personne trois de nos quatre récipiendaires accompagnés de leurs conjointes et conjoints, pour leur témoigner chaleureusement toute notre admiration et notre reconnaissance pour leurs accomplissements et l’impact significatif qu’elles et ils ont dans leur milieu respectif et dans la communauté. C’est avec beaucoup de fierté et gratitude que nous leur rendons hommage ce soir. »
Revoyez le Grand rendez-vous 2021 sur YouTube
Voici les quatre personnes honorées lors du Grand rendez-vous 2021 de l’UQO
Andrée Tremblay : Médaille Gérard-Lesage 2021
Conseillère en orientation de profession, Andrée Tremblay a œuvré dans plusieurs domaines tout au long de son parcours. En 2001, elle et son conjoint, Yao Assogba, professeur émérite et sociologue à l’UQO, ont mis sur pied la Fondation Lani, en mémoire de leur fils Lani, qui s’est enlevé la vie à l’automne 2000 alors qu’il n’avait que 18 ans.. Depuis maintenant plus de 20 ans, la Fondation Lani appuie des projets de promotion de la vie dans une perspective de prévention du suicide chez les jeunes de 12 à 25 ans.
Les interventions d’Andrée Tremblay rayonnent de par leur qualité, leur professionnalisme et leur pertinence. Elle véhicule sans conteste les valeurs prônées par l’UQO, dont le dépassement de soi, l’excellence et la rigueur, l’ouverture, l’intégrité et le respect. Elle travaille sans relâche à aider les jeunes de notre communauté et leur famille. Elle collabore par ailleurs avec de nombreux organismes de la région, soit Carrefour jeunesse emploi, le Cégep de l’Outaouais, le Centre d’aide 24/7, la Ville de Gatineau, le Centre Inter-section, la Maison Réalité, Jeunesse Idem.
Touchée par ce prix, madame Tremblay a partagé le message de la Fondation LANI, un message d'espoir. Elle s'est dite fière de voir l'impact positif de cette Fondation sur plusieurs jeunes, notamment par l'entremise du spectacle annuel. Sa récompense, c'est lorsqu'elle voit les étoiles dans les yeux des jeunes qui reprennent espoir. « Les jeunes se sont ouverts, ils sont allés chercher de l'aide. Ils ont vu que s'ils croyaient en eux, s'ils faisaient confiance à d'autres personnes, ils pouvaient vivre des réussites, C'est vraiment merveilleux comme impact. C'est plein de messages d'espoir. »
Julie Thibault : Grande diplômée – volet carrière 2021
Diplômée à la maîtrise et au baccalauréat en relations industrielles et ressources humaines, Julie Thibault est vice-présidente et co-fondatrice de EPSI, une firme spécialisée en services de consultation et d’évaluation des talents. Cette entreprise, qui a remporté le Prix Excelor de la PME de l’année en 2019 remis par la Chambre de commerce de Gatineau, emploie aujourd’hui 60 personnes et a un chiffre d’affaires avoisinant les 12 millions $.
Julie Thibault est une femme qui prône des valeurs d’inclusion. Elle n’a pas hésité à embaucher une personne qui présente une déficience intellectuelle à titre de réceptionniste afin d’accueillir la clientèle et les partenaires d’EPSI. Pour madame Thibault, il est important de reconnaître le potentiel de chaque personne.
Femme d’affaires persévérante et audacieuse, elle négocie stratégiquement ses ententes, tout en reconnaissant l’importante contribution de ses collaboratrices et collaborateurs. Madame Thibault fait rayonner son alter mater partout dans le monde, en plus de soutenir la relève en accueillant les stagiaires ainsi que les diplômées et diplômés de l’UQO au sein de son entreprise.
« J'ai étudié en ressources humaines et j'ai fondé une entreprise en ressources humaines, donc c'est clair que mes études à l'UQO, ça été la fondation de toute cette carrière que j'ai bâtie. Sans les connaissances acquises à l'UQO, je n'aurais sans doute pas lancé cette entreprise, a dit madame Thibault. Je suis fière d'être diplômée de l'UQO et je suis fière d'avoir bâti une entreprise qui a toujours eu à coeur d'embaucher des gens de l'UQO. »
Charles Castonguay : Bénévole d’honneur 2021
Le lauréat du prix Bénévole d’honneur 2021, Charles Castonguay, a l’UQO tatouée sur le cœur. Associé et chef de bureau chez Deloitte Ottawa-Gatineau, depuis 12 ans, ce diplômé de l’UQO s’est engagé à font pendant sept ans au sein du conseil d’administration de la Fondation de l’UQO, devenant président du CA en 2016, jusqu’à son départ en décembre 2019. Il a notamment accompagné l’équipe de la Fondation dans la préparation et le lancement de la plus récente campagne majeure de financement dont l’objectif a été fixé à 15 millions $.
Dans un contexte de vive compétition dans le secteur philanthropique, Charles Castonguay a su, grâce à son expérience, son entregent et son écoute, permettre le développement de la Fondation, en harmonie avec les partenaires, et il a collaboré à toutes les étapes de préparation et de lancement de la nouvelle campagne majeure de financement Voir Grand Ensemble.
Son fort sentiment d’appartenance envers l’UQO l’a guidé tout au long de ces années dans son rôle de leadership à la Fondation de l’UQO, lui permettant d’accomplir sa mission, de soutenir les étudiantes et étudiants et d’assurer le développement et le rayonnement de l’UQO.
Charles Castonguay affirme qu'il n'aurait pu donner toutes ces heures à la Fondation sans l'appui de sa conjointe. « Ce n'est pas du tout une corvée de m'impliquer. Pour moi, travailler à l''UQO, c'est naturel. C'est un pépinière de diplômés qui travaillent dans nos entreprises. Deuxièment, il faut que j'aie du plaisir dans la vie, que ce soit au travail ou dans mes activités à l'extérieur du travail. J'ai toujours eu du plaisir à travailler avec les gens de la Fondation. »
Thomas Blais-Leblanc : Grand diplômé – volet relève 2021
Illustrateur et auteur de bande dessinée, Thomas Blais-Leblanc est diplômé à la maîtrise en muséologie et pratique des arts de l’École multidisciplinaire de l’image (ÉMI) à l’UQO. Il a rapidement fait sa marque dans le monde de la BD, se faisant reconnaître pour son originalité au sein de la communauté et de ses pairs.
Il participe à plusieurs événements liés à la BD (Festival BD de Montréal, Salon du livre de Montréal, Festival Québec BD, Rendez-vous BD de Gatineau, Toronto Comic Arts Festival) et il diversifie son activité en s’investissant dans les sphères du cinéma d’animation et de la littérature jeunesse. Il a fait de Montréal son port d’attache, où il travaille comme artiste de storyboard au Blind Ferret Studios.
À la suite de la publication de sa première bande dessinée VII., publiée en 2017 aux éditions Pow Pow, Thomas Blais-Leblanc est maintenant reconnu en France, en Belgique et en Suisse.
Il a d’ailleurs choisi un créneau artistique périlleux : la bande dessinée muette qui de facto exige excellence et rigueur pour bien communiquer. Or, ce choix confère aussi à son travail un aspect universel, car il lui permet d’éliminer les barrières linguistiques et de s’ouvrir sur le monde. Son album VII lui a d’ailleurs permis de se faire connaitre auprès du marché anglophone canadien.
« J'ai été surpris, dit Thomas Blais-Leblanc, au sujet de son prix Grand diplômé - volet relève. Je ne m'y attendais pas du tout. Je fais de la bande dessinée, de l'illustration. C'est mon petit univers, mon monde à moi et je m'attendais pas à avoir un prix pour souligner mes travaux. »
Le 28 mai 2021